Cent mille guerriers de métal ou DBZ et la science fiction
Cooler n’a pas disparu après son combat contre Goku sur Terre. On le découvre quand Dendé demande à la Z-Team d’aller sur Namek pour enquêter sur un mystérieux astre métallique en fusion avec la planète. Il souhaite « annexer » la nouvelle Namek. Surtout, il semble être en symbiose avec une intelligence artificielle vorace nommée Big Gedester. Cette fois, Sangoku et ses amis sont face à une armée de Metal Cooler. Est ce que la force seule suffira ?
De retour sur la planète Namek pour affronter des machines
Dans Cent mille guerriers de métal on entre rapidement dans l’action. Les machines s’attellent à leur travail et emprisonnent les Namek. Le traitement des Nameks m’a assez surpris. Depuis le début de Dragon Ball, on les présente comme un peuple à l’aura impressionnante. Souvenez-vous : le premier véritable adversaire de Sangoku, Piccolo Daimao, est un Namek. Kami-sama, dieu des terriens et créateur des Dragon Ball (et donc de Shenron) est aussi un Namek. Sauzer, qui était loin d’être un Saibaman, associait sa rencontre avec Petit Coeur à de la malchance tellement il craignait les Namek. Bien évidemment, je me suis étonné de la rébellion d’un seul mis au pas assez rapidement.
Hormis cette parenthèse, rien de choquant. Végéta fait une entrée plutôt réussie au sein de son premier film. Bon, ce n’est pas Eric Legrand qui le double mais Frédéric Bouraly. Cela ne m’a pas trop choqué pendant le visionnage. Sûrement parce que Végéta parle peu… Par contre, c’est aussi Bouraly qui double Yajirobé et c’était horrible. Je préfère de loin les performances de Philippe Ariotti. Je ne m’attarderai pas trop sur les incohérences. Ici, le voyage sur Namek semble relativement rapide. On se souvient que dans l’arc du même nom, le voyage avait pris plus d’un mois à Bulma, Sangohan et Krilin. De plus Sangoku n’use pas de son pouvoir acquis sur Yadrat pour faire le voyage et préfère accompagner ses amis. Sans se douter de ce qui les attend…
Metal Cooler, un adversaire inattendu
Sur place, les membres de la Z-Team se confrontent à une horde de machines organisées. On assiste à quelques traits d’humour de personnages un peu relégués au second plan. Yajirobé, Oolong et Tortue Géniale qui restent les membres de la première heure. Et très vite, la Z-Team a le dessus sur ces robots. Provoqué, l’ennemi se dévoile. On (re)découvre un Cooler à l’allure métallique et cybernétique. Rapidement dépassé par Sangoku et Végéta, ce Metal Cooler semble se régénérer comme le n°41 de Akira. De plus, il possède un nombre incalculable de doubles qui lui permettent de remporter le premier affrontement.
C’est à l’intérieur de la sphère métallique que l’on constate que les restes de Cooler ont fusionné avec une machine. Et bien que ses doubles métalliques soient très esthétiques, Coola n’est plus qu’un amas de chair agglutiné à du métal. Ce n’est pas la première fois que Toriyama aborde le rapport entre hommes et machines. Il y a consacré tout un manga : Dr Slump. Cette thématique est présente dès Dragon Ball, puis dans Dragon Ball Z avec les Cyborgs. Et dans plusieurs films tels que Le robot des glaces ou L’offensive des cyborg. La particularité de celui-ci est de concentrer plusieurs thématiques propres à la science-fiction et au cyberpunk.
Si vous êtes un ou une inconditionnel(le) de Leiji Matsumoto, pas de surprise, c’est son univers. Pour ne citer qu’une ou deux thématiques propres à la SF, ici Sangoku et Végéta sont supérieurs à leur adversaire, mais ce dernier ne cesse de se régénérer. Et pour cause, son esprit qui n’habite pas ses différents corps est supérieur à la matière. De plus Le Big Gedester n’est pas sans rappeler 2001, l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, un long métrage où des singes acquièrent une intelligence supérieure après avoir touché un monolithe.
La science fiction à l’honneur
La plupart des films Dragon Ball nous ont habitués à un Kaikoken ou un Genkidama final. Le fait que celui-ci aborde plusieurs thèmes SF, même brièvement, apporte un peu de renouveau. L’ambiance visuelle aussi est intéressante. J’apprécie le style grande plaine, avec ces arbres caractéristiques de Toriyama. Ici, le découpage espace/Namek/IA (Big Gedester) nous permet d’apprécier une palette graphique que l’on voit rarement dans Dragon Ball. Bien évidemment, je vous le conseille.
Si vous n’avez pas encore Cent mille guerriers de métal et que vous souhaitez l’ajouter à votre collection, c’est par ici.
C’est juste le film avec les meilleurs combat dommage que ça ne soit pas mentionné.
Akira Toriyama aime trop les intrigues avec des robots, déjà depuis l’ époque de Dragon Ball.
Mon film DBZ préféré. Les Métal Coola ont trop de hype.